Jeanne LANDRE (1874-1936), critique littéraire, écrivaine
4 lettres autographes signées
2 lettres adressées au poète Paul FORT (1872-1960).
1 page in-8.
Elle a été « enlevée hier matin par des amis qui allaient déjeuner à la campagne » et cela ne lui a pas réussi car elle n’a pu aller le voir, elle s’en excuse. « Je les avais pourtant prévenus, car je voulais être de retour vers 5 h afin d’aller, même poussiéreuse, vous serrer la main ».
« Que faire, toute seule dans un petit patelin contre leur entêtement à ne pas mettre l’auto en marche vers Paris ? »
1 page in-8. 1916.
Elle ne sera pas à Paris demain. Des amis, qui lui ont prêté une maison de campagne où elle se réfugie souvent, ont organisé « je ne sais quel festin auquel je ne peux me dérober. Ainsi ce qui eût été un plaisir n’est plus qu’un regret ».
2 lettres adressées au critique littéraire du Petit Marseillais Marcel GRAS.
1 page in-4, 28 avril 1930. Bordure basse de la lettre déchirée et froissée.
Elle le remercie pour sa critique de Les soliloques du Pauvre de Jehan Rictus. À lire sa critique, elle a « la satisfaction de croire [qu’elle] a atteint son but : à savoir de parler d’un poète que j’admire et d’un vieil ami que j’aime ».
1 page in-4, 21septembre 1930.
Elle répond à la critique de Marcel Gras à propos de son ouvrage sur Aristide Bruant. Marcel Gras « laisse percer un doute sur la valeur morale du prince du gros mot ».
« Je vous assure que je n’ai rien exagéré quant à la sensibilité et l’honnêteté foncière de Bruant, pas plus que je n’ai fait du paradoxe en parlant de sa timidité. C’est d’ailleurs parce que ce caractère m’intéresse qu’il m’a plu d’écrire cette, pas du tout romancée ». Un homme qu’elle trouve « étonnant ». « Au surplus, s’enrichir en invectivant les snobs, ce n’est déjà pas si mal ».
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