Carlo G. NERINI, né au début du XIXe siècle, chanteur à la Scala de Milan, père de Carlo Nerini, qui s’installa à Paris comme facteur de piano, le début d’une lignée de musiciens.

Lettre autographe signée (en italien). 2 pages in-8. Milan, 1852.

Un grand préjudice : Nerini conteste un contrat qui le « cède » à une compagnie espagnole.

« La représentation d'hier soir fut un baume après toutes ces péripéties ». En effet, « la lettre écrite par M. Zuccoli à Vittorio Giaccone » lui porte un « si grand préjudice » car il entend le céder à une compagnie espagnole pour la saison de Carnaval.

« Une telle cession serait vraiment ruineuse pour moi et mon amour propre n'en serait fortement compromis ». Il lui envoie la lettre de Giaccone reçue hier. Il lui demande « de bien vouloir régler au mieux cette ignoble affaire ».

« Je préférerai de loin résilier le contrat avec le (directeur?) de Turin [Giaccone] que de pérégriner dans les théâtres secondaires d'Espagne jusqu'au 31 mars prochain ».