Émilie de VARS, (1810-1877), écrivaine, pionnière de la graphologie (Histoire de la graphologie, 1874), publia aussi sous le pseudonyme Auguste Méral (Les Roquevair).

Peu documentées, la vie et l'œuvre d'Émilie de Vars méritent cependant attention. Personnalité atypique du monde littéraire, elle se lia d'amitié avec un prêtre libéral et républicain l'abbé Hippolyte Michon lui-même graphologue.

Émilie de Vars : son combat contre les utra-catholiques.

LAS adressée à un journaliste ou chroniqueur. 1 page 1/2 in-8.1870. 2e feuillet légèrement froissé.

Émilie de Vars rappelle à son correspondant qu'une de ses amies lui avait envoyé un précédent ouvrage Lettre à M. Louis Veuillot, sur le Parfum de Rome (Dentu, 1862) et qu'il avait fait une critique flatteuse en écrivant qu'elle avait merveilleusement "battu" le pamphlétaire catholique Louis Veuillot. Elle lui envoie son dernier livre Les Ultra-catholiques (Dentu, 1870) : "un livre dans lequel je me permets de battre non seulement M. Veuillot mais encore toute la tribu des ultra-catholiques."

"Vous êtes Monsieur une des puissances de la presse et je viens mettre mes ultra-catholiques sous votre protection. Vous êtes libre penseur, je suis catholique, sommes-nous, pour cela, aux anti-podes l'un de l'autre ? Je ne le pense pas. Il y a un trait d'union entre tous les honnêtes gens quelle que soit la différence de leurs opinions politiques ou religieuses ; c'est l'amour vrai de la liberté. Et lorsqu'il s'agit de combattre les oppresseurs de la conscience, on peut marcher sous le même drapeau".

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