Jeanne Coppel : correspondance de 10 lettres autographes signées

Jeanne COPPEL (1896-1971), peintre.

 

Correspondance amicale et professionnelle de 10 lettres autographes signées dont 1 carte postale, adressée à la galeriste suisse Gisèle Réal. 20 pages, format in-8. La plupart écrites de Paris, 1956-1962. 5 enveloppes conservées.

 

CAS, 1956 : elle l’a manquée deux fois lors de son passage à Paris mais « Karskaya me dit que vous avez l’intention de revenir au mois de mars ».

 

10 janvier 1958 : a reçu Corinne, probablement la fille de Gisèle Réal et l’aide à trouver une chambre. « Je travaille beaucoup en ce moment. Les choses commencent à s’accumuler d’une manière inquiétante (ma chambre de travail n’est malheureusement pas extensible) je vais pouvoir respirer à peine pendant les 3 semaines lorsque les toiles se trouveront chez Durand ».

 

16 avril 1958 : à propos d’une exposition : « j’étais contente de voir à l’accrochage combien le travail de 2 ans s’enchaînait avec cohérence. Avec le peu de place que j’ai à la maison, je ne peux guère me rendre compte de cela. Il y a eu quelques ventes (…) Peu de critiques parues jusqu’à présent (…) On tâchera de passer à Ascona pour déposer un carton avec un choix de collages, dessins et gouaches pour l’exposition. Les toiles étant trop difficiles à transporter ».

 

25 mai 1958 : « Je vivais ces derniers temps dans un vrai cauchemar. Ce départ pour Ascona était retardé jour après jour ».

 

7 septembre 1958 : espérait partir vers le 15 août : « et j’aspire encore après ce moment de repos tellement indispensable aux Parisiens (il y a chaque été un véritable exode. Ils sont tous comme des animaux assoiffés) ». Elle fixe un rendez-vous à Ascona. « Comment était l’expo M. Lipsi ? ».

 

25 septembre 1958 : lui raconte la suite de son voyage en Suisse après leur rencontre à Ascona et lui envoie un chèque.

 

8 décembre 1958 : Gisèle Réal est à Paris : « avez-vous vu beaucoup d’expositions et de gens intéressants pendant tout ce séjour, avez-vous été à la soirée de musique concrète de Mme Breteau ».

 

Sans date : Gisèle Réal est passée la voir deux fois, elle n’a pas entendu la sonnette, s’excuse, elle est souffrante.

 

6 juin 1962 : « tous mes bons voeux pour les 10 ans de la galerie ». À propos d’une exposition : « Cette exposition individuelle fait que je suis pour l’instant tout à fait démunie de la production récente c’est pourquoi je ne peux vous envoyer qu’une petite toile ancienne (…) votre invitation de participer au groupe des anciens de la galerie me fait plaisir ».

 

 

29 novembre 1962 : lettre amicale, Gisèle Réal est à Paris.

Jeanne Coppel

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