Henri TÉTERGER (1862 ?), joaillier Art nouveau / Léonce BÉNÉDITE (1859-1925), historien, critique d’art.

Polémique entre le joaillier et l’historien.

1) lettre autographe signée d’Henri Téterger adressée à l’historien d’art, critique d’art, Léonce BÉNÉDITE (1859-1925), collaborateur de la revue Art et Décoration. Paris, 8 septembre 1900. 2 p. in-4.

D'un article de Léonce Bénédite, « Le Bijoux à l’Exposition Universelle », le joaillier s’insurge contre une phrase le concernant : « Quant à Monsieur Téterger, il nous offre qu’un pastiche de Lalique tout à fait décourageant ». Il lui écrit qu’en suivant « le courant d’art moderne », il ne copie personne : « Je vous trouve le droit de déclarer laids mes objets s’ils ne sont de votre goût, mais je ne vous reconnais pas celui de dire qu’ils sont copiés ». Puis, il cherche à interpréter le mot « décourageant ».

2) Lettre autographe signée de Léonce Bénédite adressée au directeur de la revue Art et Décoration. 11 septembre 1900. 2 p. in-12.

Léonce Bénédite envoie la lettre reçue et, dénonçant son ton comminatoire, soutient qu’il n’a pas à rectifier ses propos : « Monsieur Téterger est exposant. De ce fait, il s’est livré à l’examen du public, du jury et de la critique – et du moment qu’il accepte les éloges des uns il est tenu d’accepter les observations des autres ».

3) Lettre signée d’Henri Téterger adressée à Léonce Bénédite. 17 septembre 1900. En-tête « Henri Téterger Fils, 250 rue de Rivoli ».

N’ayant pas reçu de réponse de Léonce Bénédite, il le menace de saisir la justice… La maison Téterger fut fondée en 1853 par les frères Téterger, dont Hippolyte, père d’Henri qui créa lui-même une société avec son fils en 1894 au 21, avenue de l’Opéra ; Henri possédera ensuite son adresse au 250 rue de Rivoli.

La maison Téterger fut fondée en 1853 par les frères Téterger, dont Hippolyte, père d’Henri qui créa lui-même une société avec son fils en 1894 au 21, avenue de l’Opéra ; Henri possédera ensuite son adresse au 250 rue de Rivoli.