Morice Lipsi (1898-1986), sculpteur français d’origine polonaise.

Correspondance de 9 lettres autographes signées dont 2 cartes autographes signées adressées à la galeriste suisse Gisèle Réal. Format moyen in-8. Chevilly-sur-Marne ou Goldbach (Suisse), 1955-1958. La plupart des enveloppes sont conservées. Il est joint une lettre de son épouse l'artiste Hildegard Weber-Lipsi (1901-2000).

1955 : Il donne rendez-vous à la galeriste dans son travail dans son petit atelier de Goldbach - Küsnacht près de Zurich, puis du fait d'un contretemps la décommande.

1956 : Il lui envoie pour son exposition "une feuille avec les indications des mesures concernant les socles" et fait des recommandations. Il donne des nouvelles de Paris : "L'activité artistique à Paris va de crescendo en crescendo. Il y a trop à voir mais bien entendu pas tout est à voir. Vous vous l'imaginez bien". Concernant son travail : "J'ai pas mal de blocs en chantier".

1956 : la lettre évoque l'envoi à Golbach d'une sculpture de Vitullo (le sculpteur Sesostris Vitullo) qui doit être remise par son intermédiaire à Gisèle Réal.

1956 : "Au cours de ces prochains jours, je vous ferai parvenir une toile Geer v. V. (Geer van Veld) qui devra figurer à la prochaine exposition des trois peintres. C'est une oeuvre qu'il avait laissée ici l'année dernière".

1956 : il a vendu une sculpture en marbre rose à Gisèle Réal. Il souhaiterait qu'il puisse la prêter à une exposition en Suisse : "...prêter cette pièce pour une exposition dont je suis invité à participer avec un peintre parisien Leppien (Jean Leppien). Il s'agit de la galerie Palette à Zurich".

1956 : il évoque à nouveau Geer van Veld et Madame Vitullo et son travail : "je suis en train de préparer mon envoi au salon de la Jeune Sculpture".