André GIDE (1869-1951), écrivain.
Lettre autographe signée probablement adressée à l’éditeur Léon Pierre-Quint. 1 page ½ in-8. Hôtel Aviatic, Nice, 1941.
Échange autour d’une tournure.
« Ces 5 mots de moi que vous citez, n’excèdent en rien mon opinion sur le livre de Roger Secrétain que je vous félicite d’avoir édité, et j’acquiescerai volontiers à votre demande d’en faire usage – n’était le Enfin, qui risque de nous mettre à dos, auteurs, éditeurs (et même certain public) par le discrédit que je jette sur les publications précédentes. Je ne me dissimule pas que, sans cet « enfin », la courte phrase perd beaucoup de son mordant ; mais cet « enfin » me paraît d’un trop dangereux emploi. Si les mots ‘Voilà un Péguy vrai !‘vous paraissent contenir encore une suffisante louange, je vous laisse très volontiers vous en servir ».
Le livre en question est Péguy, soldat de la vérité, Marseille, Éditions du Sagittaire, 1941.
VENDU