François-Joseph REGNIER (1807-1885), comédien, dramaturge

3 lettres autographes signées à différents destinataires.

- 1 page in-8. 1882. En-tête du Théâtre national de l’Opéra (il fut directeur de scène sous l’administration de Vaucorbeil). « Saint-Saëns est venu me voir ce matin (…) Il voudrait faire quelques coupures et quelques modifications au premier tableau du Quatrième acte ».

- 2 pages in-8. 1854. Adressée à au dramaturge et historien Edouard FOURNIER. Avec enveloppe. « Je viens de jouer la pièce d’Alexandre Dumas, et j’en répète une autre de Scribe, et une autre de Mme de Girardin, c’est vous dire combien ma chaîne est courte, et combien peu je m’éloigne de ma niche de la rue de Richelieu ».

- 3 pages et demie. 1874. Adressée à Clément Janin, neveu du critique dramatique Jules JANIN à la suite de son décès. Avec enveloppe. Clément Janin souhaite récupérer les lettres que son oncle a adressées à François-Joseph Regnier. Bien qu’elles soient « assurément de celles que l’on tient à garder », il va lui envoie par retour de courrier des billets reçus. « Ai-je besoin de vous dire, puisque vous me prévenez obligeamment à cet égard, que si courtes que soient ces lettres, j’y tiens beaucoup ». Il évoque la présence réconfortante de Jules Janin dans une circonstance douloureuse de sa vie. Il répond à sa question sur une jeune fille que Jules Janin lui recommanda, Mme Lody, et qui est actuellement engagé à l’Odéon, « le demibébé ressemblant à la petite fille Montaland dans Gabrielle ».