Alain Serdac, de vrai nom Henry
Gustave Édouard Verdier (1898-1982), écrivain, auteur de romans maritimes et
policiers.
Lettre autographe signée adressée à Marcel Gras, critique littéraire au
Petit Marseillais.
2 pages et demie in-4.
Il réagit à une critique de Marcel Gras qui a signé un papier plutôt
négatif. Il est néanmoins « touché,
malgré tout d’avoir éveillé en vous assez d’intérêt, pour que vous m’ayez
consacré, à moi, humble débutant, une assez longue chronique. »
Il précise sur Détresse du Samoa
(Éditions des portiques, 1931) qu’il est postérieur à La Femme du bout du monde.
Il ne veut pas discuter point par point ses critiques. Il précise qu’il
est lui-même chargé de la critique dramatique dans Bravo, et qu’il « n’a
pas l’habitude de mâcher ses mots ». Cependant concernant Détresse du Samoa, le livre côtoie une
réalité qu’il a été bien placé pour la connaître. « Y-a-t-il vraiment mauvaise composition dans un livre où tout se soude à
l’idée centrale de l’acharnement du destin contre une homme que sa maladie du
scrupule rend plus accessible à ses coups ? ».
Il lui écrit également minimiser ce que lui, Alain Serdac, écrit :
« Je ne suis pas auteur ».
Envoi SOIGNÉ