Alphonse Baudouin
(1830-1913), écrivain, Société académique de l’Aube, archiviste, bibliothécaire.
Correspondance de
7 lettres autographes signées à l’écrivain Eugène de Jacob de La COTTIÈRE (1828-1885). 21
pages. Formats : in-8 et in-12. Bar-sur-Aube,
1867.
La verve
d’Alphonse Baudouin !
Remerciement pour
un article qui a paru dans le Moniteur judiciaire de Lyon à propos de
son recueil de poésie Fleurs de ruines. « Je n’ai pas
l’habitude d’être gâté par la presse qui pourtant dans notre siècle n’est pas
avare d’encens, mais qui le garde pour d’autres que pour des poëtes
sincères ». Il désigne son livre comme un « pauvre et obscur
bouquin ».
Dans la deuxième lettre, il lui fait savoir à qui il a
envoyé son « bouquin » à divers journaux et plusieurs personnes.
Il cite notamment M. Péladan : « Je n’ai pas même reçu
un mot de réponse. Je n’ai pas de modestie et je croyais franchement mériter un
peu plus que rien… » Il dénonce des « coteries » et
demande à nouveau des adresses de journaux « conservateurs »
du Midi.
Dans les 3e et 4e lettres, il remercie son
correspondant pour l’envoi de son ouvrage Le Chemin de la Lune, lui
donne tous ses contacts presse pour envoyer son ouvrage et lui fait part de ses
réactions et de son jugement littéraire.
Dans une des lettres, il raconte avec humour ce qu’il
lui est arrivé avec un confrère : « Connaissez-vous un certain Boué
de Villiers [Amaury-Louis-R. Boué de Villiers (1834-188 ?)] à
Evreux ? Il m’a joué un tour de fripon. Il m’a écrit pour me demander deux
exemplaires de Fleurs de ruines sous prétexte de faire un compte-rendu…
En post-scriptum, il me recommandait des œuvres et me priait de lui envoyer ma
souscription. J’ai donné bêtement dans le panneau et maintenant le sus-dit Boueux
de Vicié ne répond pas à mes lettres. Je croyais venir en aide à un
confrère et rendre service pour service, j’ai fait une ânerie et le sus-dit Bousier
de Vicieux me sape… ».
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