Auguste DORCHAIN (1857-1930), écrivain, poète

Manuscrit autographe signé. 4 pages. Traces des manipulation aux bordures, feuilles très minces.

« Je voudrais que les jeunes filles lussent les Nouvelles Lettres à Françoise [par Marcel Prévost, 1902] et aussi les anciennes et celle À Françoise mariée, non moins riches d’observation profonde et de fine sagette. Ce sont comme on disait autrefois, des « lettres de direction » et en y apprenant à diriger leur vie, les jeunes filles apprendront toutes seules, et tout naturellement à diriger leurs lectures ». 

On lui demande quels sont les dix ouvrages essentiels qu’il recommanderait à ces jeunes-filles. Après y avoir réfléchi, il renonce à les désigner. Trop ou trop peu, il craint aussi de désigner involontairement des livres qu’il préfère…

En revanche, c’est l’occasion pour lui de témoigner sur la vie d’une femme qui vient de décéder mais qu’il a suivi de l’adolescence à sa mort. Elle fut une grande lectrice, mais pauvre. L’un n’empêcha pas l’autre : « vous verrez avec quelel simplicité, elle dut résoudre le problème qui paraît si difficile aux petites sottes riches et inoccupées ».

Beau texte sur l’amour de la lecture et des œuvres littéraires. Cette femme économisa sur son faible salaire de quoi acheter ses volumes de lecture (notamment les volumes bleus de la Bibliothèque nationale ». Il cite les ouvrages qu’elle a lus, évoque un carnet dans lequel elle notait les vers et passages qu’elle aimait.

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