Raoul de SAINT-ARROMAN (1849-1915), écrivain,
dramaturge
Correspondance de 15 lettres autographes signées donc
1 CAS adressée au comédien Frédéric FEBVRE. Plus de 30 pages in-8 et 4 pages
in-12, 1891-1914. 8 lettres avec en-tête du Ministère de l’Instruction
publique. Il est joint une lettre de sa compagne.
Riche et intéressante correspondance célébrant une amitié
avec son « petit Fred ». Possédant le sens de la formule de Saint-Arroman
transforme à 7 reprises sa prose en poème.
La première lettre datée de 1891 est assez singulière : elle
dévoile à son ami sa « situation irrégulière» : bien que vivant avec une
femme, il n’est pas marié… ! « Au
risque, mon cher ami, d’interrompre des relations qui nous sont devenues de
plus en plus chères, j’ai voulu vous dire la vérité ».
Le reste de la correspondance décline des propos sur : la
scène théâtrale, plusieurs personnalités sont cités ; des dîners ; l’aide aux
artistes nécessiteux ; un anniversaire ; l’envoi d’une photographie de l’acteur
; une longue lettre sur la mort de son chien Pistache ; la livraison de vin ; « Impromptu
– Toast à Frédéric Febvre » (1898) ;
« A Frédéric Febvre – Sonnet » (1905) ; « À mon ami
F. Febvre - Un rêve » ; des amis
communs ; sur la Comédie-Française ; sur la future entrée en guerre de la
France (carte d’avril 1914).
Envoi SOIGNÉ