Edouard BOURDET (1887-1945), auteur dramatique, journaliste
7 lettres : correspondance avec le
librettiste, parolier, directeur de théâtre Albert WILLEMETZ (1887-1964)
4 lettres dactylographiées signées (in-8
et in-4, 1936-1939, certaines avec en-tête Comédie Française, administrateur
général)
3 lettres autographes signées (in-4
et in-8, sans date).
- « Voici la lettre que je viens de recevoir de Fresnay
». Il insiste pour qu’il lui dise « très franchement » si le rôle
l’intéresse ou non. Il lui laisse le soin de communiquer avec Maurice Yvain.
- Il a reçu une lettre d’Yvonne Printemps «
qui règle comme vous le verrez la question Fresnay ».
- Il lui reparle du Rubicon. C’est important pour
lui dans la mesure où ce serait une source de revenu pour lui : « ce que je
touche ici est absolument insuffisant pour le permettre de vivre ».
- Il peut reprendre son manuscrit de sa pièce Chez
Delacroix. En effet, il peut la faire jouer plus rapidement sans attendre «
les aléas du comité de lecture ».
- Il fait part à son correspondant du refus d’Yvonne
Printemps de jouer dans Le Rubicon « parce que me dit-elle, le
personnage lui paraît se rattacher à un emploi qui n’est plus le sien ». Si
à l’époque Madeleine Lely n’avait pas non plus l’âge du personnage, Bourdet
rapporte les propos d’Yvonne Printemps : « mais on avait à cette époque
moins d’exigences sur la parfaite adaptation des interprètes aux personnages ».
Il est en partie d’accord : « son inquiétude n’est d’ailleurs nullement
indéfendable et prouve son extrême lucidité en ces matières ».
- « Le profit de tirer une opérette du Rubicon vous
intéresse-t-il encore ou y avez-vous renoncé ? ». Il est question de la
difficulté de trouver une interprète féminine. « si dorénavant la chose
n’intéresse pas Yvonne Printemps, que penseriez-vous de Danielle Darieux ?
On me dit qu’elle chante un peu et, pour le reste, elle serait tout à fait le
personnage ».
- Mot de condoléances.
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