Jean PARVULESCO 22 pages signées sur le peintre Hora Damian peinture poésie

Jean PARVULESCO (1929-2010), écrivain, poète, journaliste d’origine roumaine

Manuscrit signé. 22 pages tapuscrites in-4 en français avec annotations et

corrections autographes. Vers 1971-1972.

Il s’agit de deux poèmes consacrés au peintre et sculpteur d’origine roumaine

Horia DAMIAN (1922-2012). Au verso de la dernière page, un texte

autographe signé le précise : « 29 II 1972. Contre une somme forfaitaire qu’il

m’a réglée en ce jour, je cède à Constantin Tacou [à l’époque le directeur

des Editions de l’Herne] tous les droits de publication du texte ci-joint consacré

à Damian afin qu’il puisse l’éditer dans les conditions de son choix ».

Les poèmes en deux parties – Ruissellement obscur de melanosis, succession

des portae nigrae ; Dans la tannière du soleil pâle, O ruche enneigée de leucosis

– ne sont peut-être pas complets, une double numérotation rend

l’ordre des pages aléatoire. Un certain nombre de corrections autographes

(changement de mots, ponctuation, ratures) sont présentes sur les pages.


Jean Parvulesco quitte à 19 ans la Roumanie où il est né après avoir été emprisonné en 1948 en Yougoslavie. Il gagne la France et choisit la langue française. Sa poésie s’imprègnr de la tradition ésotérique occidentale et orientale avec le tantrisme. Il participe à l’aventure éditoriale des Editions de l’Herne avec Dominique de Roux. Il a écrit des essais et des romans.

Horia Damian quitte la Roumanie en 1946 grâce à une bourse et se forme dans l’atelier de Fernand Léger. Il rencontre Brancusi. Un temps proche du tachisme, il réalise, à partir de 1970, des oeuvres monumentales (série des Pyramides) et des oeuvres visionnaires et cosmogoniques (série des Galaxies). Il évolue ensuite vers la peinture figurative. Il a représenté la Roumanie à la Biennale de Venise en 1993. Le musée national d'Art contemporain de Bucarest lui avait consacré en 2009 une rétrospective.

Ce texte écrit sur le peintre Horia Damian évoque des thèmes alchimistes et la quête d’un sacré. La religion est présente autour de la figure de Marie : « … et nul ne vas jamais à son épouse intérieure si ce n’est en Marie, tout se lève, s’arrête, éclate en Marie. » Il fait des rapprochements avec le mastaba, édifice funéraire égyptien, que l’on retrouvera par la suite dans la peinture de Damian. Le poète structure souvent son texte en colonnes afin d’en orienter différemment la lecture. Parvulesco a écrit à plusieurs reprises sur la peinture de Damian : « La Fenêtre noire de Horia Damian (Contrelittérature n°7, 2001) et pour un catalogue à l’occasion de la FIAC en 1986.

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