Militaria 1re GUERRE 1914-1918 8e régiment Génie 28 pages CARNET autographe

JOURNAL DE GUERRE ou « Feuilles de route 1917-1919 ».

Jean MARIS (1897-1976), classe 1917 du 8e régiment de Génie, télégraphiste et conducteur.

« Feuilles de route 1917-1919 » se présentent sous la forme d’un petit carnet (14,8 x 10 cm) écrit d’une écriture très serrée, certaines pages difficilement déchiffrables ont pris l’eau. Jean Maris a eu l'heureuse idée de recopier à son retour du front « au propre » ce journal sur 28 pages format in-4.

Il débute le 28 mars 1917 et se termine le 28 septembre 1919, jour de sa démobilisation. Jean Maris n’écrit pas tous les jours. Régions : MARNE et ITALIE.

Le régiment rejoint la 4e armée à Châlons. Il est d’abord stationné à Ambonnay à 12 km des lignes. Jean Maris assiste à un combat aérien. Il travaille aux Petites-Loges à des ouvrages. 17 avril, Jean Maris part pour Moronvilliers : « Les Zouaves prennent Moronvilliers, cela va bien, peu de perte pour nous, les Zouaves ne font pas de prisonniers (…) l’après-midi nous tenons les crêtes nous avons peu de pertes, les mitrailleuses boches font des blessés, mais pas beaucoup ».

Il reçoit son baptême du feu sur la route pour aller à Prosnes. Le 22 avril, les soldats travaillent au milieu des batteries du Bois du Chien. Combats au cours desquels il est blessé. L’église de Condé est détruite par l’aviation allemande qui veut couper les lignes de ravitaillement passant par Ambonnay. Jean Maris part ensuite le 15 mai pour Suippes. « Aujourd’hui le camarade Barthus a été blessé mortellement par un éclat de 150 tombé à 3m de lui ». Il fait souvent du travail de nuit, notamment du « sous plomb » (lignes télégraphiques). Le 4 juillet : « Enfin, ça y est !!! Je pars en perm’ aujourd’hui ».

Jean Maris est ensuite volontaire pour une « D. I. », division d’infanterie. 2 juillet 1917 : « Ce matin à Capron nous avons eu une alerte au gaz, la vague a été arrêtée par nos tirs de barrages ». 3 septembre : « c’est aujourd’hui l’attaque, il est 15 heures, qu’est-ce que nous passons aux Boches ! Les 220, 155 et toute la clique ». Ils changent de cantonnement et deviennent le génie de la 41e Division d’infanterie. Ils sont régulièrement « marmités ».

Le 11 novembre 1917, son régiment part pour l’Italie, il est garde-écurie en pleine montagne. Le 22 novembre, il est à Briançon. « La traversée des Alpes a été dure ». « Les Italiens viennent voir les vivres, ils meurent de faim ».

Arrivée à Castelnuovo, puis Montebello, Isola Vicentina, Breganze, San Georgio. Les Italiens coupent « méchamment » les lignes.

Le 13 avril 1918, il est au camp Rossignolo à 3 km des lignes. Le 23 : « nous attendons une attaque autrichienne le 25. On doit tenir jusqu’au dernier homme, coûte que coûte, tel est l’ordre du QG ». Il y a des nominations, lui reste « en panne », son camarade postier refuse les galons. Il travaille sur les crêtes rocheuses du mont Cimone, quelques obus lancés du bas des monts.

Le 19 juin 1918 : « Les austros [Autrichiens] ont attaqué en masses serrées, ils avaient des officiers boches, se servaient de gaz et de lances flammes. Ils ont un peu avancé mais ont laissé des monceaux de cadavres ». Il redescend à Lusiana après avoir eu le paludisme. Combat aérien.

Arrive à Rosano le 16 septembre 1918. 14 novembre 1918 : « nous n’avons eu connaissance de l’armistice que le 5 au soir ».

Il est joint :

1) Divers papiers militaires ayant appartenu à Jean Maris dont son ordre de mobilisation, son « Carnet de la Victoire » où sont inscrits les principaux liés à sa mobilisation, un autre carnet dans lequel il a dressé une liste de noms des différentes armes, des soldats morts au champ d’honneur, et plusieurs courriers personnels à lui adressés.

 

2) Un ensemble d’archives du « Groupement amical des Anciens du 8e Génie » : plusieurs documents signé Pierre Caillé et des listes de noms.

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