Francis PLANTÉ (1839-1934), pianiste.
2 lettres autographes
signées adressées à un ami de son fils.
Le père suit de très près
les études de son fils.
1) Saint-Avit, 5 octobre 1891. 2 p. ½ in-8 et un
questionnaire (3 p. in-8).
Fidèle ami du grand-père et de la mère de son correspondant
(un ami de son fils), il demande des informations sur le choix pour lequel il a
une grande prédilection pour les études de son fils : l’École
des Hautes Études
commerciales. À la suite de sa lettre, sur un autre double feuillet, il
pose 10 questions. Ses interrogations portent sur le niveau requis, une
préparation nécessaire ? l’« esprit
moral et religieux » de l’école ; les devoirs religieux sans
aumônier, la discipline…
2) Saint-Avit, 25 avril 1892. 4 p. in-8.
Il évoque le mariage de son correspondant auquel il n’a pu
assister. L’hiver s’est bien passé. Il a été retenu auprès des siens « et aussi par la présence de votre ami
Joseph [le fils de Francis Planté] que j’ai confié à différents professeurs de
la bonne ville de Pau ». Il souhaiterait d’ailleurs faire le point « exact » afin de savoir où il
en est pour sa préparation à l’entrée de l’école des Hautes Etudes
commerciales. Il souhaite lui faire subir quelques interrogatoires spéciaux à
Paris et se renseigne sur des noms. Après l’examen, il devra faire son service
militaire : « Votre ami et
condisciple a tiré au sort, a subi le Conseil de révision qui l’a déclaré bon
pour cuirassier ». Le musicien insiste sur le choix de son fils de
préférer la cavalerie plutôt que l’artillerie, sachant que le service de la
première arme est plus long qu’un an.
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