Maxime
Du CAMP (1822-1894), écrivain, photographe.
Lettre
autographe signée. 2 pages in-8. Paris, 1891.
L'écrivain
s'interroge sur une mélodie du compositeur baroque Michel Lambert.
Il
pense qu’il y a une erreur de nom d’auteur sur l’information qu’il vient de
recevoir : « Lambert [le
compositeur Michel Lambert] n’a pu faire, à mon sens, une mélodie aussi
moderne et surtout aussi simple, car il excellait aux fioritures que
chérissaient Richelieu et Louis XIII dont il dirigeait la musique de
chambre ; à ce propos là il s’est souvent chamaillé avec Lulli qui
était son gendre. Peut-être Martini (Schwarzendorf) a-t-il forcé l’air
primitif et l’a-t-il arrangé pour violon en y faisant un air de variation que
j’ai entendu exécutér. Le vers de Boileau : nous n’aurons à souper (ou à
dîner) ni Lambert ni Molière se rapporte au compositeur qui
allait volontiers vocaliser en ville ».
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