Félicité de LA MENNAIS belle lettre autographe signée peines de coeur d'un jeune homme
Félicité de LA MENNAIS (1782-1854), prêtre, théologien, écrivain.
Les tourments de cœur d’un certain Didier. Belle lettre.
Lettre autographe signée. 3 p. in-12. Paris, 22 février 1847.
Félicité de La Mennais connaît bien l’affaire et en a suivi son développement et va donc parler « selon sa conscience et avec une parfaite certitude des faits » à ce Didier.
« D. n’a rien à se reprocher, il est simplement victime de la corruption d’autrui. Des deux personnes qui l’on jeté dans la position cruelle où il se trouve maintenant, l’une est une femme sans cœur et sans titre à qui la fortune a tourné l’esprit, l’autre est un monstre d’ingratitude et de perversité, qui exerce sur elle une fascination de reptile, sans l’ombre de passion, sans autre but que celui d’un intérêt ignoble et il n’était pas à son apprentissage sur ce point ».
Il dresse le portrait de cette femme dont l’aveuglement paraît complet et il y remarque « l’effet des anciennes liaisons ; d’un milieu funeste habité trop longtemps. On veut faire son roman, goûter du scandale, s’affranchir enfin, et l’on s’attache à cette idée avec l’obstination d’une âme sèche, d’une raison perdue d’une vanité sotte et folle ».
Il pense que Didier a besoin d’être soutenu et consolé par ses amis et son correspondant est celui qui peut le plus.