Monseigneur Tobra de Bordas (1824-1890), prélat de la maison de la Sainteté

4 lettres autographes signées adressées à Nathalie Blanchet (1833-1923), écrivaine. Poétesse à Saint-Gengoux-le-National (Saône-et-Loire), elle fut amie de Lamartine. Elle est l’auteur de plusieurs livres sur la religion.

Format in-12 avec enveloppes, soit 23 pages, 1880 et 1883. Timbre sec en en-tête (chiffre).

On joint une carte de visite autographe signée.

Riche Correspondance religieuse et littéraire.

« Je comprends que l’Eglise persécutée et la France mourante vous absorbent, en portant votre cœur et toutes vos pensées vers le saint Tabernacle : le salut pourrait-il nous venir d’ailleurs ? Oui, vraiment, je suis de votre avis ; et, sans blâmer les pèlerinages à la sainte à la sainte Vierge, j’ai toujours regretté le délaissement dans lequel on laisse notre adorable Rédemption dans le sacrement et l’auteur : c’est ce que nous avons dit bien souvent avec Mlle de Mauroy qui a tout fait pour le culte eucharistique depuis près de 40 ans : c’est à elle que nous devons, en grande partie, l’établissement de l’Adoration nocturne, et c’est elle qui s’occupe toujours de l’œuvre des Lampes (...). »

Il a une certaine « humiliation de vous envoyer, moi prêtre des pages profanes, ou du moins trop purement littéraires ».

Il lui dit que Mgr Postel livrera un compte-rendu de ses Méditations dans la revue Polybiblion.

Il l’interroge sur le concours de Romans inédits ouvert par la Revue générale de Bruxelles : « je crois que les romans sont irréprochables au point de vue de la morale, n’est-il pas vrai ? »

Pour le concours de l’Académie des Jeux floraux de 1883, il présenta « De l'Action exercée par les salons sur les lettres françaises pendant la première moitié du XIXe siècle ». Discours qui a obtenu une violette réservée

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