14 lettres autographes marine Royale VIGIER lieutenant à BARON frégate v. 1817

MARINE DE GUERRE. Jacques Bernard de VIGIER (1763-1821), lieutenant de vaisseau / Jean-Isidore

BARON (1770-1824), capitaine de frégate.

Correspondance amicale de 14 lettres, près de 60 pages, couvrant les années 1816, 1817, 1819.

1816 : 6 lettres de Baron (Marseille, 13 pages in-4) avec 7 copies ou synthèses des lettres envoyées par Vigier (Paris ou Lorient, 18 pages in-8 ou in-4) ;

1817 : 7 lettres de Baron (Marseille, 16 pages in-4) avec 10 copies de lettres envoyées par Vigier (Lorient, 22 pages in-8) ;

1819 : 1 lettre de Baron (4 pages in-4) avec 3 copies de lettres envoyées par Vigier (7 pages in-8)

La correspondance mêle deux sujets : la marine de guerre et les affaires commerciales de de Vigier.

1) la marine de guerre : réorganisation de son personnel (économies à faire dans le personnel actif notamment dans le corps des inspecteurs), réorganisation des ports de Lorient et de Marseille par le pouvoir politique (rapport du comte Molé).

De Vigier et Baron proches de la retraite aspirent à des avancements. Ils échangent échos et rumeurs (exemple : suppression des ports de Cherbourg et de Lorient). De Vigier confirme à Baron qu’il est bien noté et qu’il sera sans doute fait capitaine de vaisseau au 1er juillet (en fait, il ne le sera jamais pour cause de réduction d’effectifs, de même Vigier sera mis à la retraite anticipée à son grand désespoir et deviendra juge de paix). L’amiral Ganteaume est cité à plusieurs reprises dans la correspondance. Baron est content d’apprendre que « [ses] longs services et [son] entier dévouement aux Bourbons ne sont pas ignorés » (1816).

Baron espère un succès dans le projet d’avancement de Vigier : devenir inspecteur de la Marine en Méditerranée. Pour l’instant, Vigier est remis en activité à Lorient (1816). Plusieurs pages sur son installation à Lorient : « Nous avons vu lancer une frégate dans ce port le jour de la Saint-Louis. Il y en a encore une sur les chantiers » (Vigier).

« Le port de Toulon a détaché au commandement de l’armée un assez grand nombre de gabasses pour aller chercher du blé à Odessa, leur retour nous fera grand plaisir car nous payons le pain assez cher, mais il ne manque pas » (Baron, 1817).

De Vigier cite la frégate La Cléopâtre lancée le 1er avril (1818) commandée par M. Algan pour la station du Levant, la frégate La Duchesse de Berry commandée par M. Courson de La Villevalio destinée à Terre-Neuve.

« Le commerce ici [à Marseille] est toujours fort languissant, nous avons cependant trois expéditions pour les Indes qui partiront sous peu », « deux expéditions vont partir pour Chandernagor, deux autres feront voile dans quelques jours pour l’Île de France » (Baron, 1818).

Baron loue la paix revenue sous la Restauration et, au fil des lettres, défend des nominations : « j’espère [que la corvette] sera commandée par un officier qui a appris le très difficile métier de capitaine de hautbord dans les casernes de la Garde impériale ». Il évoque une tentative d’incendie de la frégate La Fleur de Lys par des « malveillants ».

2) Les affaires commerciales du captaine de Vigier qui, anticipant une petite retraite, se lance dans des achats reventes compliqués : chapeaux pour « les colonies de l’Amérique » ou « L’îsle de France (Île Maurice) », et bijoux de mosaïques.

Il est joint une correspondance entre le capitaine de VIGIER et le comte de VILLEMANZY (Jacques-Pierre Orillard), pair de France :

3 lettres dont 2 autographes signées du comte de Villemanzy (3 pages in-8)

5 lettres (copies ou brouillons) du capitaine Vigier. 1814 1815 1817.

La correspondance évoque les demandes d’appui du capitaine de Vigier pour revenir dans le service actif et pour éviter sa mise en retraite.

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