Cinéma Konstantin LOPOUCHANSKI cinéaste russie Correspondance de 6 lettres
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ESTAMPES
Konstantin
LOPOUCHANSKI (1947), cinéaste russe, scénariste
Correspondance de 6 lettres avec
l’écrivain et historien d’art Pierre MIQUEL (1921-
2002) et sa compagne, la musicienne, chef d’orchestre, Rolande Favret.
3 lettres signées en français. 6 pages in-4, 1988, 1989. Avec les
enveloppes.
Alors que le Gilles Jacob va venir
visionner des films à Moscou, il n’a
pas terminé le sien (Le Visiteur du musée). Il demande donc à ses
amis de faire passer sa demande à Gilles Jacob lorsqu’il sera en
URSS car les « bureaucrates » l’écouteront sûrement. De son côté, il
va essayer de convaincre la chorégraphe Natalia Volkova (au ballet
du Kirov) de mettre en scène la musique du ballet intitulé « Stress »
de Rolande Favret, la compagne de Pierre Miquel, ce qui finalement
ne sera pas possible. Il évoque une rencontre à Moscou avec Wim
Wenders et parle de son film Le Visiteur du musée qui a reçu entretemps
des prix.
3 lettres en anglais (écrites et signées « Konstantin » par son
épouse). 8 pages in-4.
1990, 1991 et 1993. Deux avec les enveloppes.
Toujours à propos de son film Le Visiteur du musée, il a été refusé à
la Semaine de la critique du festival de l’année 1990 car il aurait
déjà
été primé auparavant, c’est ce que lui a dit Gilles Jacob. Il est déçu.
Il a commencé un nouveau film : Rêves d’apocalypse. Il espère pouvoir
venir à l’invitation de ses Paris en France et explique combien la
bureaucratie est compliquée. Il mentionne le nom de la réalisatrice
Natasha de Betak qui l’a interviewé pour son film sur les réalisateurs
russes (il est sorti en 1993 sous le titre Le Vaudeville du
Diable).
Il est joint une photographie, tirage argentique d’époque, figurant le
cinéaste lors d’un tournage.
Musicien de formation, Lopouchanski
a d’abord enseigné la musique au conservatoire de
Léningrad. À la fin des années quatre-vingt, il devient réalisateur. Il
possède 8 films à son
actif dont Lettres d'un homme mort qui fut présenté à Cannes (1987), Le
Visiteur du musée
(1989) et La Symphonie russe en 1994. Son univers est marqué par
l’apocalypse, notamment nucléaire, et la survivance dans un monde
dévasté. Il a reçu plusieurs prix dans des
festivals russes.
Envoi soigné