Extrait de la copie d’une lettre du « citoyen
Duchesne » (vicaire principal de Rennes) datée de Paris du 12
Messidor an 9 (1er juillet 1801) au « citoyen Lanjuinais, vicaire
général de Rennes ».
2 pages et demie petit in-4.
Duchesne rapport certains faits et considérations sur le
fonctionnement du Concordat.
« Je me hâte de vous apprendre une nouvelle des plus
flatteuses et des plus consolantes, je la tiens du citoyen évêque de Paris »
informé par un prête de Dax lié « avec les chefs de la députation de la
république Cisalpine auprès du gouvernement français ». Un des chefs
qui venait de voir le ministre de l’Intérieur lui a rapporté des informations.
« le pape reconnaît la légitimité des serments
exigés des ministres du culte catholique ».
« La vente des biens nationaux est licite… »
« Le pape reconnaît la légitimité des droits des
évêques en place… »
« Tous les prêtres reconnaîtront l’autorité de leurs
évêques respectifs… »
« Le Ier consul nommera aux évêchés vacants et le
pape (lui) confirmera la nomination… »
« Cette excellente nouvelle se confirme chaque jour
par de nouveau fait. Le citoyen Grégoire évêque de Blois a annoncé ce matin (…)
à l’assemblée du Concile que Bonaparte… ».
Envoi soigné