Général GUILLAUMAT manuscrit autographe 12 p discours Lille après 1933 Allemagne
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ESTAMPES
Général
GUILLAUMAT (1863-1940), acteur important
de la Grand Guerre, commandant de l’armée d’occupation du Rhin à partir
de 1924 et commandant supérieur des forces alliées dans les territoires
rhénans jusqu’au retrait en juin 1930
Manuscrit autographe d’un discours prononcé à Lille devant son maire et
le commandant du Ier corps d’armée. 10 pages in-12. Après 1933.
Fort de son expérience, le général voit
l’inévitable s’annoncer. La France républicaine doit rester unie et
peut se préserver. Il salue les forces d’occupation française,
américaines, anglaise et belges en Rhénanie déployées après le Traité
de Versailles. Sont cités le maréchal Franchet d’Espérey, le général
Lacapelle, le général de Fonclare « les meilleurs soldats de France »
rappelant leur sens du devoir à Verdun et l’importance du Ier corps
d’armée pendant la Première Guerre mondiale.
« Pendant douze ans vous avez été,
les uns ou les autres, les témoins d’un réarmement que l’on voudrait
nous présenter comme l’œuvre exclusive du maître actuel de l’Allemagne.
Ce réarmement, moral d’abord, matériel ensuite sous toutes ses formes
où il pouvait être camouflé, vous l’avez vu poursuivre sans arrêt, même
en territoire occupé, où sous couleur de sport, l’entrainement de la
jeunesse s’accompagnait toujours de vues militaires, même sous un
gouvernement soidisant libéral et pacifique, qui n’était que le
paravent du Grand Etat major ».
Il mentionne à la suite qu’est « venu brusquement s’ajouter celle d’un
prophète qui puisait à la fois dans les tréfonds mystiques de la pensée
allemande et dans des organes de discipline militaire qui n’auraient
rien abdiquer de leurs doctrines ». « Cela personne en Europe ne
pouvait le prévoir ». « Nous savions pourtant que le culte de la force
était resté la véritable religion des Germains ». « La foudre
n’est pas encore tombée sur nous et il existe toujours des moyens de
s’en préserver ». Il ne faut jamais désespérer de la France. Il
rappelle qu’après la défaite de 1870, advint cette République qui,
grâce à l’union, au travail et aux sacrifices, a permis la
réorganisation de l’armée et la libéralisation des institutions pour
ainsi assurer 44 ans de paix.
Envoi soigné