Jean-Pierre de CHAMBRIER D'OLEYRES (1753-1822), diplomate
neuchâtelois, alors ministre plénipotentiaire à Turin et auprès de la
Confédération suisse au nom des rois de Prusse.
Lettre autographe signée adressée à un membre de
l’Académie de Turin. 4 pages petit in-4. Berne, 1807.
Belle lettre de cette importante personnalité politique neuchâteloise,
membre des Académies deux Académies, Turin et Berlin, et qui souhaite
développer la coopération entre ces deux institutions.
Chambrier d’Oleyres demande à son correspondant ou confrère en
Italie si les « les ouvrages des mémoires de l’Académie de Berlin parviennent
régulièrement à la vôtre » et se propose de faire connaître à la direction
de l’Académie à Berlin ceux de celle de Turin qui ont cessé de lui parvenir.
« Ces deux sociétés littéraires étonnent par la nature de
leurs occupations & l’estime réciproque de ceux qui les composent. D’autant
plus destinées à correspondre, que dans le Midi de l’Europe comme dans le Nord,
aidant au progrès des sciences, leurs travaux peuvent se prêter leur mutuel
concours ».
Il évoque aussi le récent décès de M. Merian [Jean
Bernard Merian (1723-1807)] « le doyen de notre académie » et secrétaire
perpétuel qui l’a empêché d’expédier un ouvrage et déplore la perte d’un savant
dont les qualités de ses ouvrages « étaient de rendre agréable les matières
les plus abstraites».
Il signale enfin en Allemagne « une traduction des
tragédies d’Alfieri [Vittorio Alfieri] & on prétend que la
langue allemande plus énergique en rendra mieux les beautés que la française
».
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