Paul PARELON, XIXe
siècle, parolier.
« Requête des chevaux de fiacre à M. M.
les Députés ».
Manuscrit autographe signé de 7
strophes de 8 vers. 3 p. in-8.
Amusant poème (possible chanson) à propos de la dure
condition des chevaux de fiacre. « Bons députés, ayez pitié de nous ! ».
Le document est contresigné au dos « Cédé à M. Le
Bailly, 22 mars 71 ».
"Considérez, surtout, Sénat auguste,
Que nos labeurs sont payés par des coups.
Ce traitement nous semble fort injuste…
Bons députés, ayez pitié de nous !"
"Fouets et mors, objets bons pour les fous"
"à nous la peine, à d'autres le pourboire"
"Ah ! pour les moeurs, il serait temps peut-être
qu'on châtiât exploiteurs et filous ;
Qu'en son étable enfin chacun soit maître..."