A propos des Heures mortes de Georges Barrelle (Privas, 1900 – Villeneuve-de-Berg, 1941), poète.

« Receveur de l’Enregistrement à Villeneuve-de-Berg (1926), Barelle s’y établit définitivement. Il publie : « Les heures mortes » (1930), « Le pèlerin lyrique » (1937), « Et si la nuit descend » (posthume). Revue du Vivarais, 1943. »

Lettre autographe signée d’un ami de longue date de Marcel Gras, chroniqueur littéraire au Petit Marseillais. 2 pages in-4. Marseille, le 23 septembre 1931.

Il le remercie pour sa critique des Heures mortes.

« Ta critique m’a bien plu. Elle n’était pas celle d’un courtisan et je t’en félicite. Tu as dis de ce livre ce que je pensais moi-même : M. Barelle est le poète de jeunes, de ceux qui ne savent pas encore. »

Le poète lui a écrit une lettre remerciant son confrère : « ma joie fut grande, me dit-il, de n’être point trop « bousculé » par votre difficile, sévère et distingué camarade qui, bien souvent, n’est pas « doux ».

Ensuite le scripteur lui donne de ses nouvelles vivant bien « dans l’ombre de la Cie Française de l’Afrique occidentale ». Il se rappelle des souvenirs communs, notamment un match de boxe durant lequel Marcel Gras avait fait « son petit Carpentier !!... »