Vincent Campenon
(1772 en Guadeloupe -1843), poète, premier membre guadeloupéen de l’Académie
française.
Lettre autographe signée adressée à un ancien
professeur à Sens. 3 pages in-8. 1833. Déchirure au cachet d’ouverture.
Vincent Campenon fit ses études au collège de Sens. Il donne
des nouvelles de son fils qui vient de naître, fait plusieurs références
littéraires. Devant quitter Villecresnes pour Paris : « c’est
toujours pour moi la séparation de Titus et de Bérénice invitus, invitam ».
La fin de la lettre est élégante : « adieu,
cher père Aubry ; vous rappelez-vous dans Turcaret [Turcaret
ou le Financier de Lesage] ce commis des aides qui a été placé pour la
protection de la maîtresse du maltôtier ; et qui, (?) la remercie de prendre congé d’elle, lui dit :
ah Madame, je vous en prie, mettez toujours de ce bon rouge qui fait que M.
Turcaret vous trouve (…) belle ! Je vous dirai à peu près comme lui ;
ayez toujours cette belle (mot manquant) qui réjouit tant le cœur de vos amis.
Adieu, adieu, tout à vous ».
Poète de « l’école descriptive et sentimentale »
(Frédéric Godefroy, Histoire de la littérature française, 1879), il fut
l’auteur de multiples travaux académiques et éditeur, notamment des Œuvres
complètes (1798) de son oncle, le poète guadeloupéen Nicolas-Germain Léonard.
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